Ils cassent le monde en petits morceaux
Ils cassent le monde à coups de marteau
Mais ça m’est égal, ça m’est bien égal, y en reste assez pour moi
Il en reste assez, il suffit que j’aime une plume bleue
Un chemin de sable, un oiseau peureux, il suffit que j’aime
Un brin d’herbe mince, une goutte de rosée, un grillon de bois
Ils peuvent casser l’monde en petits morceaux
Y en reste assez pour moi, y en reste assez
Y en reste assez pour moi, y en reste assez
Ils peuvent casser l’monde en petits morceaux
J’aurais toujours un peu d’air
Un petit filet d’vie, dans l’œil un peu
De lumière, et le vent dans les orties
Et même, et même!
S’ils me mettent en prison
Y en reste assez pour moi, y en reste assez
Ils cassent le monde à coups de marteau
Mais ça m’est égal, ça m’est bien égal, y en reste assez pour moi
Il en reste assez, il suffit que j’aime une plume bleue
Un chemin de sable, un oiseau peureux, il suffit que j’aime
Un brin d’herbe mince, une goutte de rosée, un grillon de bois
Ils peuvent casser l’monde en petits morceaux
Y en reste assez pour moi, y en reste assez
Y en reste assez pour moi, y en reste assez
Ils peuvent casser l’monde en petits morceaux
J’aurais toujours un peu d’air
Un petit filet d’vie, dans l’œil un peu
De lumière, et le vent dans les orties
Et même, et même!
S’ils me mettent en prison
Y en reste assez pour moi, y en reste assez
Il suffit que j’aime, il suffit que j’aime cette pierre corrodée
Ces crochets de fer où s’attarde un peu de sang
(Je l’aime, je l’aime)
La planche usée de mon lit, la paillasse et le châlit
La poussière de soleil, j’aime le judas qui s’ouvre
Les hommes qui sont entrés, qui s’avancent
Qui m’emmènent retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur, j’aime!
Ces deux longs montants, c’couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir, c’est ma fête!
Et je suis fier, je l’aime, je l’aime
Ce panier rempli de son où j’vais
Poser ma tête, oh je l’aime pour de bon
Il suffit que j’aime un petit brin d’herbe bleue
Une goutte de rosée, un amour d’oiseau peureux
Ils cassent le monde avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi, il en reste assez mon coeur
Ces crochets de fer où s’attarde un peu de sang
(Je l’aime, je l’aime)
La planche usée de mon lit, la paillasse et le châlit
La poussière de soleil, j’aime le judas qui s’ouvre
Les hommes qui sont entrés, qui s’avancent
Qui m’emmènent retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur, j’aime!
Ces deux longs montants, c’couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir, c’est ma fête!
Et je suis fier, je l’aime, je l’aime
Ce panier rempli de son où j’vais
Poser ma tête, oh je l’aime pour de bon
Il suffit que j’aime un petit brin d’herbe bleue
Une goutte de rosée, un amour d’oiseau peureux
Ils cassent le monde avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi, il en reste assez mon coeur